MARSEILLE LA CIOTAT A LA NAGE

Une « nouvelle activité » peut être proposée aux cafistes qui, comme moi , pratiquent la natation en piscine par discipline de vie et de santé .

La natation réputée comme le meilleur sport pour se maintenir en forme est difficilement praticable toute l’année dans son élément naturel : la mer

Nous nous retrouvons hélas confinés dans des enceintes bétonnées et chauffées.

J’ai découvert il y a seulement quelques années , la nage avec palmes en fibres et plaquettes aux mains, équipement qui donne une vitesse et une puissance bien supérieures , un peu comme si on passait de la course à pied au vélo.

Le problème est de prévoir des plaquettes de dimension en rapport avec sa propre puissance musculaire et sa taille.

Les performances des palmes doivent être adaptées pour ne pas risquer des blessures musculaires et tendineuses

Le plaisir en mer en est décuplé grâce à la distance parcourue qui permet de profiter des paysages sous marins (rien à voir avec la nage en piscine !), grâce aussi à une activité non traumatique et au plaisir que nous connaissons tous , de sentir son corps ronronner dans une activité sportive intense et, en particulier dans l’eau, la sensation de déployer complètement son corps .

La vitesse atteinte flirte alors avec les 6 km /h pour un bon nageur , soit la vitesse d’une marche rapide .

Je peux ainsi faire le tour des îles du Frioul ,environ 18 Km en trois heures

Malheureusement cette activité est peu pratiquée et je n’ai pas la chance et le plaisir d’y retrouver la convivialité formidable de toutes les activités que nous pratiquons avec les amis du caf

Je vous invite donc à l’essayer car la natation , beaucoup d’entre nous le savent , nous permet de garder tout au long de l’année une condition physique idéale.

La course à pied Marseille – Cassis étant de renommée internationale , afin de promouvoir la nage avec palmes et plaquettes j’ai eu l’idée de nager de Marseille à La Ciotat car la distance est facile à imaginer .

Le journal La Provence était intéressé par le défi qui en fait n’était que modeste.

Ce fut donc l’occasion de faire de la promotion pour le Caf , pour l’Association Frioul Environnement ,dont je suis le Président. Son action principale est la plantation de végétaux sur les îles du Frioul avec l’aide de l’ONF et la ville de Marseille, la main d’œuvre étant souvent constituée d’amis du Caf. Mon intention était bien entendu , de promouvoir la nage avec palmes et plaquettes mais aussi de parler du grand collecteur de Cortiou qui défigure nos chères calanques.

Le samedi 3 septembre je suis donc parti de la calanque de Callelongue à 7 h du matin , suivi par un ami triathlète, Jean Luc Allard , pour la sécurité car il me suivait en kayak de mer et tractait un deuxième kayak afin de traverser la zone du grand collecteur.

Ce périple n’aurait pas eu lieu si mon ami Lionel Doyle n’avait pas organisé au printemps la randonnée Cassis( presqu’île )à Marseille ( Callelongue) en suivant le bord de mer ce qui nous a pris environ dix heures, randonnée qui m’a permis d’apprécier le problème du grand collecteur qui ce jour là par mistral , se dirigeait vers Cassis

Cette randonnée m’a aidé à me décider en optant pour la solution de deux kayaks en accompagnement , afin d’être repérable par les bateaux , pour la sécurité aussi en pouvant dégager rapidement en cas de problème et avoir toute la nourriture nécessaire.

Nous savons tous qu’en matière sportive il y a la théorie et la pratique avec ses impondérables

Le 3 septembre le temps était parfait , vent nul et soleil , nous sommes partis donc à 7 h mais assez vite nous nous sommes retrouvés dans les eaux usées et nauséabondes, ce qui constitue un véritable scandale dans un site aussi grandiose .

J’ai dû donc monter sur le deuxième kayak pour traverser la zone en ramant, ce qui m’a permis de voir que le courant ce jour là était inversé par rapport au jour de mistral

J’ai appris par la suite que le courant général dans la région est le courant ligure qui part des côtes italienne pour aller longer la côte catalane où il prend le nom de courant catalan

Je me suis retrouvé à nager à contre courant, ce qui fait que la distance d’environ 25 km prévue en un peu plus de trois heures , a été parcourue en 5 h 45 en nageant sans interruption. Cela aurait été presque impossible à accomplir sans palmes et plaquettes à cause de la vitesse relative du courant qui parait- il varie autour de 2 km/h soit pas loin de la moitié de la vitesse moyenne sur cette distance.

Physiquement l’effort n’est pas excessif sur cette durée mais par contre j’ai mal géré les brûlures par échauffement dus à la combinaison , et je cherche actuellement les meilleures solutions, probablement une combinaison sans coutures , ainsi que l’application sur le corps au préalable de graisse type graisse à traire.

En dehors de l’entraînement en piscine tout au long de l’année, je profite de l’occasion de nager en eaux tropicales, au cours de voyages « plongée bouteille », en compagnie d’amis parfois cafistes (Alain Rémy ou PierreZérath, par exemple). Evidemment, la richesse du spectacle et la température de l’eau rendent alors la nage avec palmes encore plus agréable.

Ce milieu naturel et vivant, le plus riche et diversifié que ce soit sur terre ou dans l’eau , est un espace de loisir facilement accessible et relativement abordable vue la concurrence que se font les tours opérators.

Si certains d’entre vous sont intéressés par des informations sur la nage en mer, le matériel c'est-à-dire les palmes et les plaquettes ou sur ces voyages plongée vous pouvez me contacter à :

blogh.derrien@free.fr

Hervé Derrien

marseille la ciotat à la nage

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